Carnet de bord de Jacques
Juin 2015
Martinique (France)
8 juin
Traversée de la baie de Fort-de-France
– Ça va mon chéri?
– C’est le bonheur total : je roule à six nœuds, le silence, pas de vagues, pas de rafale de vent, pas d’algues...
16 juillet
Ca y est!!! nous quittons avec soulagement le Marin. Cet emplacement nous aura apporté beaucoup de déception; tout d’abord, l’ancrage dans la baie est difficile : des bouées partout, un grand espace réservé pour les écoles de voile, pas de places pour s’ancrer sécuritairement, beaucoup de vent. Ensuite, le service à la clientèle laisse vraiment à désirer, particulièrement chez Caraibes Marine, qui nous a changé le gréement, mais aussi chez plusieurs autres professionnels ou magasins.
Quelques exemples :
- Je cherche des écrous au format impérial (et non métrique); plusieurs magasins (dont Caraibes marine) m’ont répondu que c’était déjà suffisamment compliqué de s’occuper de la quincaillerie « métrique » pour s’encombrer de quincaillerie « impériale ». En résumé : tous les bateaux de fabrication autre que française, allez voir ailleurs...
- Nous décidons de changer le gréement dormant (= tous les câbles et quincaillerie métallique qui servent à tenir le mat) avec Caraibes gréement; Délai annoncé = 3 jours; le travail sera finalement achevé 3 semaines plus tard, après nous avoir fait déplacer 3 fois... pour rien... Le responsable aura même l’indélicatesse de nous affirmer que nous sommes chanceux et qu’il n’est pas responsable lorsqu’il a oublié de commander les pièces manquantes, des retards successifs dans les livraisons (c’est son fournisseur puis le transporteur, puis la grève des taxis à Paris...), des erreurs dans le devis initial. Mauvaise foi, incompétence, malchance, un peu de tout...
- La station essence de la marina : le quai occupé pendant plusieurs heures par le même voilier; personne qui répond à la VHF, personne sur le quai... nous irons faire le plein ailleurs.
Tout le monde n’est pas à mettre dans le même sac : le réparateur de moteur (Mécanique Plaisance Service) était sérieux, compétent, et les tarifs raisonnables.
Nous avons tout de même l’impression que la satisfaction du client n’est pas la priorité; cela explique probablement pourquoi il y a si peu d’anglophone.